Ah, la France ! Ce pays où l’on débat avec passion de la cuisson parfaite d’un magret de canard, mais où porter un couteau dans sa poche fait de vous, potentiellement, le méchant d’un film noir. Ai-je le droit de porter un couteau sur moi ? La réponse, à la française, oscille entre oui, non, et « ça dépend, mon bon monsieur ». Plongeons dans les tréfonds de la législation pour éclaircir ce mystère.

Le couteau : ami des pique-niques ou ennemi de la paix publique ?
Selon l’article 132-75 du Code pénal (parfait pour vos insomnies), tout couteau est une arme dès qu’il peut tuer, blesser ou menacer. Pas de jaloux : un canif scout, un Opinel, ou même un somptueux Morta en bois précieux, peuvent tomber sous cette définition. À ce stade, la loi ne s’intéresse pas à la beauté de la lame ou à vos nobles intentions.
Mais rassurez-vous, acheter un couteau reste tout à fait légal. Il faut juste savoir ce que vous en faites ensuite. Entre transport, port et usage légitime, tout est affaire de nuance, comme un bon vin rouge avec du fromage.
Port ou transport : un jeu de mots tranchant
La loi distingue trois cas :
• Acheter un couteau : Rien de plus simple. Si vous êtes majeur, vous pouvez acquérir presque n’importe quel couteau sur le marché.
• Transporter un couteau : Autorisé, si le couteau est inutilisable immédiatement (dans un sac fermé ou le coffre d’une voiture).
• Porter un couteau : Là, ça se corse. Avoir un couteau sur soi, prêt à l’emploi, nécessite un motif légitime.

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